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El Salsero
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2 novembre 2009

Rubén Blades et Marc Anthony à Caracas

Ce sont deux monstres de la salsa. Deux géants qui à leur manière et dans des styles différents, ont participé à l’Histoire de la salsa. Rubén Blades et Marc Anthony étaient présents à Caracas jeudi dernier pour un concert exceptionnel. Malgré un tarif prohibitif (350 bolivars la place, soit 120 euros), prés de 25000 personnes étaient venu leur rendre hommage. En bon salsero, je ne pouvais évidemment pas louper l’événement. Bien sûr ma préférence va  à Rubén Blades. Et chacune de ses chansons m’ont fait penser à vous. Ce qui frappe chez Blades, c’est la justesse de ces mots, la force de ses histoires pour décrire la société latino, ces maux et ses folies, mais aussi ses joies et ses espérances. En écoutant Plástico ou bien encore Amor y Control, je me revois avec Julien à la terrasse d’un café. Ce jour-là nous rencontrons une bonne copine. Une camarade. Elle allait à un concert de rock. Nous lui disons que pour notre part, nous irons faire un tour au Puerto Habana. Et là, fuse de sa bouche cette réflexion sans appel : « Ah, non, les chansons du style on est content, il y a le soleil, la plage et les palmiers, très peu pour moi ». En écoutant la qualité des textes de Blades, jeudi soir, je n’ai pu m’empêcher de penser à elle. A tout ce que ses mots reflétaient d’ignorance de ce style musical, mais aussi la connotation un brin raciste qu’il y avait dans ses paroles. Juju, tu te rappelles sûrement de qui je parle…

Quand Blades reprend Buscando Guayaba, je me revois suivant les pas de Françoise, avec Bernard à mes côtés. Et quand commence Decisiones, c’est une soirée à Los Teques, en compagnie de Pamela, Christophe et Claudia qui me revient en mémoire… Christophe, tu t’en souviens, j’en suis sûr.

Enfin, à la fin du concert, après 2 heures et demi de show, quand Blades termine par Pedro Navaja, c’est bien sûr à Pierre que je pense et à ce premier voyage fait en commun sur cette terre qui m’a adoptée. C’est à regret que je vois s’éloigner ce grand artiste.

Marc Anthony fait sont entrée à font la caisse par Ahora quien, cette chanson devenu un tube planétaire. Le show est bien rôdé, très professionnel, enchante la foule, mais n’a pas le charme et la tendresse de son prédécesseur. Après une heure et demie, Anthony s’en va, non sans avoir chanté Mi gente d’Hector Lavoe. Quant à nous, on rentre tranquillement se coucher, avec encore plein d’images et de son dans la tête.

RUBENBMARCANT

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Pour vous, ces photos exclusives du concert !

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Commentaires
P
Puta saudade mesmo !
P
Moi je lis ça de retour de mon cours hebdomadaire de salsa, alors tu parles...<br /> On reparlera de ton ça quand on descendra l'Amazone de Manaus à Santarem.<br /> Bises à vous
Y
Franck.. ne t'inquiètes pas, on a encore plein d emoment à vivre et plein de souvenirs à se fabriquer... <br /> <br /> Roció... Que linda canción, que lindas letras. La verdad no la conocía. El repertorio de Blades es tan amplio que cada día, yo descubro otra canción, otra joya... Que lastima que él sea tan frió con el proceso. Pero bueno, por lo menos es un artista coherente y respetable.<br /> <br /> Juju... A quand un concert de Juju à la guitare à Caracas ???<br /> <br /> Bises à vous trois.
J
Quelle chance de pouvoir assister à cet évènement, j'aurais aimé qu'on y aille ensemble, pour bâder Ruben Blades et se moquer de Marc Anthony qui d'ailleurs d'après tes photos (superbes, comme d'hab) a bien pris la dimension du débat sur l'identité nationale... (Désolé pour cette blague franco-franchouillarde)<br /> <br /> Je n'ai pas recroisé "qui tu parles" et je m'en porte plutôt bien. <br /> <br /> J'ai aussi toujours ce brin de saudade de toi et de vous tous quand j'ai cette salsa sur les oreilles ou que je grattouille "el cantante".<br /> <br /> Vivement qu'on redanse tous ensemble sur la Salsa Brava.<br /> <br /> Vivement.
R
A Blades lo conocí estando en la Uni, 1996, escasos años después de la “partida” del dictador.<br /> Nuestro profe de hist de América latina, el trosko Lucho Vitale, nos daba un seminario sobre música latinoamericana. Fue todo un descubrimiento, una explosión de sensaciones y emociones, descubrirse latinoamericana. Una letra que me llegó, porque de alguna forma lograba a través de ella una cierta reconciliación con ese concepto que en mi mente sonaba tan nauseabundo, salido de boca de los milicos, del nefasto cura Hasbún, “Patria”. (Debo precisar que me paso de las banderas)<br /> <br /> Besos, Ro. <br /> <br /> PATRIA<br /> Hace algún tiempo me preguntaba un chiquillo por el significado de la palabra patria.<br /> <br /> Me sorprendió con su pregunta y con el alma en la garganta le dije así:<br /> <br /> Flor de barrio, hermanito!<br /> Patria son tantas cosas bellas!<br /> <br /> Como aquel viejo árbol de que nos habla aquel poema.<br /> <br /> Como el cariño que aún guardas después<br /> de muerta abuela.<br /> <br /> Patria, son tantas cosas bellas!<br /> <br /> Son las paredes de un barrio, es su esperanza morena:es lo que lleva en el alma todo aquel cuando se aleja.<br /> <br /> Son los martires que gritan: bandera, bandera,bandera, bandera...!<br /> <br /> No memorices lecciones de dictaduras o encierros: la patria es un sentimiento como mirada de viejo,sol de eterna primavera, risa de hermanita nueva.<br /> <br /> Te contesto,hermanito: patria son tantas cosas bellas!
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